ÉVÉnements à venir

 
 

22 septembre 20h (ouverture des portes 19h)

Cabaret Lion d’Or

1676 Rue Ontario E, Montréal, QC H2L 1S7

LE SHOW DE LA FIN - PETITES ET GRANDES APOCALYPSES (FESTIVAL INTERNATIONAL DE LITTÉRATURE)

ANIMATION : HUGO MUDIE

MUSIQUE : ALEXANDER ORTIZ (WE ARE WOLVES, RIP POP MUTANT)

INTERPRÉTATION : MARJOLAINE BEAUCHAMP, MARIDO BILLEQUEY, SONIA BOLDUC, PÉNÉLOPE JOLICOEUR, ROWAN MERCILLE, HUGO MUDIE, EMILIE NDEJURU ET CATHERINE PAQUET

IDÉATION, MONTAGE ET MISE EN LECTURE : PÉNÉLOPE JOLICOEUR

RÉGIE : SAMUEL MORIER

BILLETS DISPONIBLES : https://festival-fil.qc.ca/le-show-de-la-fin-petites-et-grandes-apocalypses/

Parfois, il semble que le monde soit en flammes et que la fin soit imminente. Inspirées par ce sentiment, Hurlantes éditrices ont exploré le thème de la finalité pour vous présenter un cabaret qui fera entendre, comme le dit si bien sa directrice Pénélope Jolicoeur, « de la poésie qui nous ressemble, qui nous fait plonger au fond de toute et qui nous remonte à la surface. Des mots qui sentent l’asphalte, le vernis à ongles, le sel des larmes, la moutarde baseball, le char sale qui cuit au soleil, la bière tablette pis la neige brune de printemps yark. Des mots campés dans nos contradictions, dans nos angoisses, mais aussi dans l’amour qu’on porte à ceux qui comptent vraiment ».

Dès leur fondation à la fin 2019, Hurlantes éditrices se veulent une maison impertinente et décloisonnée, féministe et indomptable. On leur doit, entre autres, d’avoir remis en lumière des ouvrages parus chez les regrettées Éditions de l’Écrou comme Fourrer le feu et Aux plexus de Marjolaine Beauchamp. La petite maison d’édition se veut toujours, plus que jamais et avant tout « un espace anti-mièvrerie baveux coloré indomptable curieux inclusif anti-langue de bois féroce punk ».

 

20 septembre 2024 - 17h-19h

Quai des brumes

4481, rue Saint-Denis, Montréal

LANCEMENT MONTRÉALAIS Du roman PÉNÉLOPE TROUVERA UN TITRE (MAIS ON POURRAIT APPELER ÇA “BILL”) DE FRANÇOIS KEARNEY

Nous vous invitons au lancement montréalais du désopilant roman de François Kearney au Quai des brumes, le 20 septembre 2024 à 17 heures.

Adresse : 4481, rue Saint-Denis, Montréal, Qc, H2J 2L2

Qu’arriverait-il si l’on retraçait le parcours d’un stylo ? Pénélope trouvera un titre tente une réponse en présentant une galerie de personnages dont la banalité du quotidien n’a d’égale que la singularité des pensées qui les accablent. Si les pérégrinations de Bill[1] sont magnifiées, c’est grâce au regard que porte le narrateur sur l’histoire. Avec ce premier roman (et une pléthore de notes en bas de page), François Kearney traduit une partie des tares qui nous unissent au moyen d’un ton qui se veut davantage risible que tragique.

 

François Kearney est un pur inconnu.  Inutile pour lui d’étaler ses exploits pour flasher, même Google n’a que très peu de choses à dire à son sujet[2].  Alors que ses collègues peuvent se servir de leurs anciennes publications pour promouvoir l’arrivée d’un nouveau roman, Kearney[3] est littérairement[4] vierge[5]. Impossible de feindre qu’il a déjà partagé sa passion de la littérature comme professeur dans des universités de renom, Kearney, après avoir été entraîneur, plongeur, sauveteur, siphonneur d’aluminium, vendeur de disques, DJ[6] et travailleur de rue, gagne maintenant sa vie comme enseignant d’adaptation scolaire auprès d’ados à qui il n’a pas à transmettre son enthousiasme concernant l’usage de notes de bas de page[7]. L’écriture de Pénélope trouvera un titre a débuté sur les rives du Mékong et s’est achevée en bordures[8] de celles du St-Laurent, dans son Charlevoix d’adoption[9].


[1] Le nom donné au stylo et le témoin autour duquel Frédéric (en peine d’amour), Steeve (animateur Radio-X), Gina (caissière au Maxi), Bertrand (vendeur de voitures), Maryse (éducatrice spécialisée), Claire (esthéticienne), Francine (secrétaire) et Jean-Luc (médecin) se révèlent au lecteur.

[2] Si ce n’est qu’il s’intéresse à la musique, qu’il pratique le water-polo et qu’il a passé des décennies à jouer au baseball.

[3] Même son prénom est trop banal pour qu’on le répète…  En revanche le patronyme Kearney a le mérite de sonner original au Québec. Il fait même l’objet d’un personnage dans les Simpson : le jeune tyran chauve aux bracelets piquants qui conduit un vieux modèle de Hyundai (comme l’auteur).

[4] Pas littéralement, attention!

[5] Du moins, sous ce nom de plume, car il a déjà sévi sous divers pseudonymes.

[6] Le terme « metteux de tounes » serait plus approprié.

[7] Passion qu’il partage avec ses autres lubies : la bouffe palestinienne, la cueillette de champignons et la vidéo du Belge qui a démoli la mauvaise petite maison blanche.

[8] Si le terme « bordures » accepte que ce soit dans un rayon d’environ 3km.

[9] Après avoir vécu vingt-trois ans au Saguenay, deux ans à Québec, un an à Trois-Rivières, six mois en Mauritanie (et deux mois en Indonésie).

ÉVÉNEMENTS PASSÉS

Cette section sera à jour sous peu…